Énergie

Un pas de géant dans la réduction des GES des bâtiments du Québec

Bonne nouvelle! La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui représente la moitié de la population québécoise, a pris une mesure audacieuse pour décarboner les bâtiments de son territoire. Dorénavant, les cuisinières à gaz ne seront plus permises dans les nouveaux petits bâtiments, ce qui constitue une avancée majeure dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Équiterre et ses partenaires ont longtemps milité pour cet enjeu. La CMM rejoint ainsi d’autres villes québécoises qui ont déjà amorcé cette transition, telles que Prévost, Candiac et Mont-Saint-Hilaire. Un bel exemple qu'ensemble nous avons le pouvoir d'enclencher des changements de société importants! Pour aller plus loin, nous demandons au gouvernement provincial de rejoindre le mouvement et d’adopter dès maintenant un règlement à la hauteur de l’ambition municipale.

Réduction à la source

Des entreprises reçoivent des fonds publics pour détruire leurs invendus neufs

Vous n'en reviendrez pas : certaines entreprises détruisent des articles neufs invendus pour avoir droit à de l’argent du gouvernement fédéral. Dans le contexte de crises climatique et sociale que nous vivons, nous avons été scandalisé(e)s de découvrir qu’un programme du gouvernement encourage financièrement des pratiques qui accentuent la crise du gaspillage. Il n’est pas normal qu’il soit plus payant de jeter que de donner aux personnes dans le besoin. Et il n’est pas normal que 20 millions de dollars de fonds publics aient été gaspillés par le gouvernement sur ce programme ces cinq dernières années. 

Équiterre a envoyé une lettre à la ministre des Finances Chrystia Freeland pour exiger la fin de ce programme. Nous continuons de suivre ce dossier de près et de lutter contre la crise du gaspillage, conséquence directe de notre économie qui encourage la surconsommation.

Jamais auparavant le plastique n’avait été aussi omniprésent dans notre quotidien : 460 millions de tonnes ont été produites au cours des deux dernières décennies. La plupart de ces produits sont pour usage unique, comme les emballages : aussitôt achetés, aussitôt jetés. Pourtant, le Canada ne recycle que 6 % du plastique, le reste se retrouve dans les décharges ou dispersé dans la nature. 

Face à ce fléau, quelles mesures adopter? 176 pays se sont rassemblés à Ottawa la semaine dernière, déterminés à élaborer un traité international visant à limiter la pollution plastique à l’échelle mondiale.

Chez Équiterre, nous travaillons depuis des années à réduire cette pollution, notamment en nous attaquant aux contenants à usage unique, au suremballage et en visant l'amélioration de l'offre et de la demande du zéro déchet chez les détaillant(e)s.

Alimentation

Payer plus pour moins sans le savoir

Face à l’inflation alimentaire, certaines marques cherchent à maintenir leurs profits en remplaçant des ingrédients de qualité par des alternatives moins chères. Ce phénomène, appelé la déqualiflation, passe souvent inaperçu auprès des consommateurs et des consommatrices car rien n’oblige l’industrie à le spécifier. De plus, la réduflation est un autre enjeu préoccupant : elle consiste à réduire la quantité d’un produit sans réduire son prix.

Chez Équiterre, nous préparons une campagne afin d’outiller la population à faire des choix alimentaires éclairés. Nous souhaitons démontrer que des changements simples dans notre panier d’épicerie et dans notre assiette peuvent avoir un impact profond sur notre santé, nos finances et notre planète. Pour en apprendre plus sur les aliments qui favorisent la santé planétaire, allez voir notre capsule vidéo.