Mobilité

Les économies d’énergie anéanties par la taille grandissante des véhicules

Ces dernières années, on a souvent justifié l'achat de véhicules plus grands en mettant en avant l'efficacité accrue des moteurs et leurs économies en carburant. Cependant, notre nouvelle étude démontre qu'entre 2010 et 2022, malgré les avancées technologiques permettant des moteurs moins énergivores, la popularité croissante des VUS et des pick-ups a annulé 80 % de ces gains. En d'autres termes, les bénéfices des moteurs plus efficients sont effacés par la taille et la consommation accrue de ces véhicules.

Cette tendance inquiétante souligne la nécessité pour l'industrie automobile de proposer des véhicules plus petits et moins polluants. Le gouvernement, quant à lui, doit réglementer en ce sens.

Après une année marquée par des records de chaleur et des phénomènes climatiques extrêmes au Canada et à travers le monde, Équiterre a animé en novembre dernier un panel sur l’adaptation climatique au sommet climatique mondial (la COP29) en Azerbaïdjan. Pour protéger les populations, les écosystèmes et les infrastructures des ravages climatiques, il faut rapidement s’adapter. 

Quelques jours avant le début de la COP, le gouvernement du Canada a annoncé son projet de règlement pour encadrer la pollution du secteur pétrolier et gazier — un pas important pour réduire les émissions de l’industrie la plus polluante du pays. Le Québec, quant à lui, s’est engagé à éliminer le gaz fossile des bâtiments d’ici 2040. Mais le réchauffement planétaire étant une menace mondiale, les négociations internationales doivent mener à des efforts massifs pour éviter que la crise climatique ne s’empire, et le Canada, un des plus grands émetteurs de GES par habitant, doit jouer un rôle important. Le résultat décevant de la COP29 n’est malheureusement pas à la hauteur des enjeux. 

« La voix des industries fossiles n’a aucune place à la COP, mais elle a encore une fois fait des ravages sur les négociations internationales. Elle va continuer de faire des ravages tant et aussi longtemps que nos gouvernements subventionnent les énergies fossiles avec nos fonds publics. C’est assez. Ces fonds doivent plutôt être investis dans l’avenir : la santé publique, les programmes sociaux, les énergies renouvelables et l’adaptation climatique. » 
- Charles-Edouard Têtu, analyste en politiques climatiques et énergétiques

Agriculture
Encore mieux que les haricots magiques : les haricots locaux!

Petit, mais costaud, le haricot est une véritable mine d’or nutritionnelle. Et consommer des légumineuses comme le haricot permet de réduire notre consommation de viande, une source d’émissions de gaz à effet de serre importante.

Mais ce qui le rend encore plus intéressant, c’est qu’on le cultive ici, au Québec, et que la culture du haricot permet la régénération des sols agricoles. Le développement de la filière est donc prometteur à plusieurs égards.

C’est exactement ce que le projet Haricot d’Équiterre cherche à accomplir depuis maintenant un an, avec les objectifs de réduire les distances parcourues par nos aliments, d'encourager les agriculteurs et agricultrices d’ici et de renforcer la santé de nos sols ainsi que notre autonomie alimentaire. 

Mais développer une filière locale pour le haricot n’est pas une mince affaire. Il faut qu’il y ait des débouchés stables et rentables au Québec pour des haricots locaux pour convaincre les producteur(-trice)s qu’une nouvelle culture vaudra la peine. Découvrez comment vous pouvez nous aider à accélérer cette transition comme consommateur(-trice).