Les élections fédérales auront lieu le 28 avril prochain. Un moment charnière pour l’environnement — et pour notre avenir collectif. Chez Équiterre, nous suivons de près les développements et nous vous tiendrons informé(e)s tout au long des prochaines semaines. Restez à l’affût!
Pendant ce temps, le printemps s’installe doucement après un hiver marqué par de fortes tempêtes. Le soleil refait surface, la neige fond, et l’appel de la nature se fait sentir. C’est le moment parfait pour prendre un bain de soleil et se reconnecter au vivant.
Abonnez-vous aux paniers de vos Fermier(ère)s de famille ou lancez vos propres semis à la maison — même un petit espace peut devenir un petit jardin nourricier.
Avril, c’est aussi le Mois de la Terre. Une belle occasion de se rassembler, de célébrer notre planète et de poser des gestes concrets. Partout au Québec, des événements vous attendent. Il y en a sûrement un près de chez vous.
Bonne lecture!
Climat
Les élections fédérales : doit-on craindre pour l’environnement?
Les élections fédérales auront lieu le 28 avril et leur issue aura un impact majeur sur les politiques environnementales et sociales des prochaines années. Dans un contexte politique mondial incertain, où nos voisins du Sud reculent sur la protection de l’environnement, il est plus important que jamais de s’informer et d’agir. Les choix que nous ferons collectivement auront des conséquences directes sur notre capacité à répondre aux différentes crises que nous vivons.
Chez Équiterre, nous voulons vous aider à voter en toute connaissance de cause. C’est pourquoi, avec nos partenaires de la coalition Vire au vert, nous avons interrogé les partis politiques sur leurs engagements environnementaux : nous recevrons leurs réponses sous peu.
Vous avez manqué notre webinaire sur les enjeux environnementaux à risque lors de ces élections? Visionnez-le dès maintenant pour mieux comprendre les défis à venir et découvrir les moyens d’action à votre portée pour mettre les enjeux environnementaux et sociaux au cœur des élections.
Alimentation Alimentation locale, un simple effet de mode?
On parle de plus en plus d’alimentation locale, et c’est une bonne nouvelle! Mais pour que ce soit plus qu’un simple effet de mode, il faut que ça soit accessible pour tout le monde. Aujourd’hui, bien que la demande pour des aliments d’ici augmente, des obstacles persistent : l’accès limité aux produits locaux, la concurrence féroce, les coûts pour les institutions.
Par où commencer? Nos institutions – écoles, hôpitaux, garderies – qui servent des milliers de repas chaque jour ont un rôle clé pour rendre l’alimentation locale incontournable, soutenir nos agriculteur(-trice)s et réduire leur empreinte écologique.
Chez Équiterre, on travaille activement pour que l’alimentation locale devienne la norme. Depuis plus de 30 ans, on accompagne les institutions pour qu’elles fassent place aux produits d’ici, notamment grâce à des initiatives comme Commun’assiette, qui aide les établissements à surmonter les défis liés à l’achat local.
Consommation
Acheter, jeter, recommencer : quand la publicité alimente la crise climatique
La publicité est partout. Elle façonne nos envies, nos habitudes… et elle nous incite à acheter plus, à remplacer prématurément ce qui fonctionne encore, à toujours en vouloir davantage – une surconsommation qui alimente la crise climatique et qui pèse lourd dans les budgets des ménages. Malgré tout, la croyance que la publicité n’a peu, voire pas, d’influence persiste toujours.
Au Canada, les investissements en publicité ont explosé, atteignant près de 21 milliards de dollars en 2023. Pourtant, peu de mesures existent pour encadrer son impact environnemental. Cet angle mort de la lutte climatique mérite toute notre attention.
Pour remédier à cette situation, Équiterre propose, dans son nouveau rapport, de modifier la Loi sur la protection du consommateur afin d'obliger l'affichage de l'empreinte environnementale des produits et d'interdire les messages incitant à remplacer des biens encore fonctionnels, entre autres.
On doit faire mieux, alors que le Canada figure dans le palmarès des 5 pays qui gaspillent le plus – nous avons même déjà, en date du 26 mars, atteint la limite de nos ressources pour l’année.
Et si la publicité servait plutôt à promouvoir des manières de consommer qui sont durables : acheter usagé, louer, partager. Ça ferait du bien, non?
Lecture du mois
Environnement toxique - Kate Beaton
Un récit percutant, sous forme de bande dessinée, qui expose l’envers du décor de l’industrie pétrolière des sables bitumineux. À travers son expérience, l’autrice met en lumière les ravages écologiques et humains de cette exploitation, où nature dévastée et conditions de travail éprouvantes se mêlent. Un témoignage essentiel pour réfléchir à l’impact de nos choix énergétiques.
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